r Le fondement
juridique :
Article 41-1 5° du Code de Procédure
Pénale : « S’il lui apparaît qu’une
telle mesure est susceptible d’assurer la réparation
du dommage causé à la victime, de mettre fin au
trouble résultant de l’infraction ou de contribuer
au reclassement de l’auteur des faits, le procureur de la
République peut, préalablement à sa décision
sur l’action publique, directement ou par délégation
(…)faire procéder, avec l’accord des parties
à une mission de médiation entre l’auteur
des faits et la victime. »
En cas d’infraction (délit ou contravention), le
Procureur de la République peut recourir à une médiation
pénale afin :
- d’assurer la réparation du dommage causé,
- de mettre fin au trouble résultant de l’infraction,
en recherchant des solutions négociées,
- de contribuer au reclassement de l’auteur de l’infraction.
r Les infractions
concernées :
Il s’agit de délits ou de contraventions
mais seul le Parquet décide des infractions concernées.
Il peut s’agir de violences légères, de vols,
de petites escroqueries, de non-paiement de pensions alimentaires
ou de non-représentations d’enfants, de dégradations
volontaires, de menaces, d’injures…
r Les modalités
de la médiation pénale :
- La médiation implique l’accord des parties (mis
en cause et plaignants).
- Elle vise à la recherche de solutions concrètes
à un conflit opposant des personnes.
- Elle intervient après un dépôt de plainte.
- Un médiateur neutre et indépendant saisi par le
Procureur est chargé de mettre en place la médiation
pénale.
- La médiation pénale est gratuite et confidentielle.
- La médiation respecte les droits de la défense
de chacune des parties qui peuvent se faire conseiller ou assister
par un avocat de leur choix, sans que ce dernier ne puisse les
représenter.